"Même les arbres peuvent souffrir. Trop souvent à cause des hommes. J’ai parlé avec celui-ci, en marchant vers la citadelle. Il m’a dit qu’il ne se plaignait pas. Qu’il avait souffert, mais que s’il avait pardonné, il n’oubliait pas."

...

"Je suis redescendu vers le centre-ville et en traversant la place de la Halle, sur la droite, à l’angle de la rue de l’Abbé Bellemer, je les ai vues, orgueilleuses, fières et moqueuses les roses trémières. Elles étaient là, comme à un rendez-vous de bal, attendant je ne sais quels cavaliers qui les entraîneraient dans une folle sarabande."

...

D'abord, je me promène.

Je choisis un lieu, un angle de vue et je prends ma photo avec mon smartphone, instantanément, au coup de cœur. Pour immortaliser un sujet qui s'impose à moi. Comme n'importe quel touriste qui se promène le nez au vent et le regard à l'affut.

Ensuite, quand je rentre chez moi, je télécharge ma photo sur l'ordinateur et je retravaille l'image.

Je joue avec la lumière et les contrastes, je gomme les "parasites", voitures en stationnement, poubelles sur les trottoirs ou personnages indésirables. Enfin, je crée une ambiance, des jeux de couleurs, je sélectionne et ça donne ce que j'appelle mes "peintures-photographiques".

J'ai le plaisir de vous proposer ce petit recueil de 62 pages tout en couleur, dans lequel on peut voir d'abord la photo d'origine, puis ce que j'en ai fait avec mon regard de peintre.

C'est ma vision, un mélange très personnel d'une prise de vue numérique et de la réalisation qu'aurait pu être une toile sur chevalet.

Pour comprendre, prenons un exemple simple :

La musique est issue de l’assemblage harmonieux de sept notes de base agencées en temps, rythme, intensité, tonalité, espacées de silences etc. Le tout, au grès de l’artiste qui compose son œuvre et les possibilités sont infinies.

La mouluration est comme une partition. Il faut agencer des profils simples de moulure, en rythme, dimension, forme, afin d’obtenir une composition harmonieuse et efficace.

Il n'y a que quelques tracés directeurs et des milliers d'interprétations, d'agréments, de compositions de ces principaux éléments. 

En taille de pierre, la terminologie est constante sauf rares exceptions où une moulure ou une composition de moulures peuvent changer de nom en fonction de sa place dans l’édifice, j'ajouterai que la terminologie de la moulure a été créée, tout comme la terminologie des édifices, de l'outillage, des tracés et définitions, par les ouvriers qui les ont inventés depuis un peu plus de 2000 ans. 

Comme pour les arcs, les moulures répondent aux règles et exigences de la Stéréotomie. Ni les arcs, ni les moulures ne sont tracés sans équerre et compas, jamais à main levée sauf pour en faire un relevé de côtes préparatoires sur place ou pour les expliquer.

La Stéréotomie est l'art du trait appliqué à la Coupe des pierres.

« Ok Boomer ! »

Un  ancien  député  EELV  et  candidat  de  LFI  aux  européennes  de  2019,  Sergio Coronado, avait lancé cette invective à un autre député de ma génération. Le quinqua affirmait :

« Votre génération a connu le plein emploi, elle a consommé sans limites, n’a pas  pris  soin  de  la  planète  et  vous  voulez  encore  nous  expliquer  ce  que nous devons faire ? Vous avez échoué. Laissez-nous gérer maintenant ».

Et,  si  ça  m’a  fait  sourire  (jaune),  cette  propension  qu’ont les  gens  d’accabler la  génération  précédente  en  l’accusant  de  tous  les  maux  d’aujourd’hui  m’a agacé ! J’ai imaginé le monde de demain…

La génération de Coronado est aux manettes. C’est elle qui gère, désormais. Ils ont  créé  une  alliance  EELV,  PS,  LFI,  Lutte  Ouvrière,  Collectif-Gilets-Jaunes,  PC qu’ils appellent « Convergence des Luttes » afin de conquérir le pouvoir en 2027.

Mais, comme ils ne parviennent pas à s’entendre, c’est un candidat de la droite dure, à l’instar de tout ce qui se passe en Europe en ce moment, qui est président de la République… Et lui, non plus, n’est pas un babyboomer…

Est-ce mieux ?

("Quand les blés sont sous la grêle,

Fou qui fait le délicat,

Fou qui songe à ses querelles

Au cœur du commun combat."

Louis Aragon (1897 - 1982) - "La rose et le réséda"

Un recueil collectif : 30 participations ;

des auteures et des auteurs ; des dessinatrices et des dessinateurs ;

des photographes ont réalisé ce recueil pour passer le temps pendant le premier confinement.

Un magnifique ouvrage de 227 pages.

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"Les objets et les mots sont gorgés de mystères ; il est vain de parler, douloureux de se taire"

Cette pensée de Julian Tuwim (Poète polonais 1894 - 1953) convient à merveille à ce roman. L'auteur nous fait traverser le XXème siècle dans la presqu'ile du Médoc, en Gironde. De façon originale et astucieuse, il utilise un fusil en guise de fil rouge.

Ce fusil, c'est un Darne, modèle 1900, Calibre 12, Canons juxtaposés. C'est un bijou d'artisanat d'art, une pièce de collection finemement ouvragée et ciselée qui atisera bien des convoitises tout au long de ce siècle.

En 1921, le père Mombrun offre ce fusil à son fils René, pour son anniversaire. René épouse en 1946, la belle Alice qui a vingt ans de moins que lui et un caractère bien trempé.

Elle exige de son mari qu'il se débarrasse de cette arme qu'elle ne veut pas voir dans son foyer.

René confie alors le fusil à Alceste, son meilleur ami mais cet objet fascinant n'est jamais bien loin de la famille Mombrun… Le fusil est entré en 1921 dans la famille Mombrun, il en sortira en 2019, mais entre ces deux dates ...

Les objets ont-ils une âme ?

Pourquoi fascinent-ils autant les hommes ?

Les mots et les objets sont des inventions des hommes ; les uns décrivent les autres, mais il arrive que ce soient les autres qui mettent un point final aux uns.

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Pierre Naujac est journaliste et écrivain.

Au hasard d'une rencontre tout à fait improbable, dans une laverie automatique à Blois, il engage une conversation avec un homme d'une soixantaine d'années.

Cet homme souriant, très affable, d'origine asiatique  lui annonce qu'il est le propriétaire des lieux :

-"Bonjour monsieur, je suis le propriétaire de cette laverie. Je m'appelle Ly, Phamnon Ly, je suis d'origine sino-cambodgienne.

- Et moi, je suis Pierre Naujac, journaliste, ravi de vous rencontrer, monsieur Ly !"

Ils vont échanger quelques banalités, des formules et des politesses d'usage, mais Pierre Naujac est intrigué par ce personnage. En bon journaliste, il se demande comment un cambodgien a bien pu atterrir en région Centre-Val de Loire !

Il se décide à poser la questions et la réponse est extraordinaire !

Monsieur Ly va raconter son fabuleux destin au journaliste. 

Cet homme, au visage si doux, si souriant et si bienveillant a traversé l'enfer : à 13 ans, il a été enrôlé de force dans les rangs des féroces Khmers Rouges. Il réussit miraculeusement à échapper à l'organisation sanguinaire Angka Loeu et après un périple rocambolesque et périlleux, il est enfin arrivé en France …

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Lundi matin, Sept heures et demi.

Louis Raoux embauche à la scierie Marelle à Millançay.
Il est toujours le premier, car il est contremaître. Il fait le tour des machines, avant que le reste de l'équipe arrive. Il fait ça machinalement, en sifflotant.
Mais quand il aborde la grosse scie à ruban, celle qui sert à déligner les grumes, à débiter les madriers et les poutres, celle dont les dents acérées mordent le bois dans un bruit strident. Celle qui jette la sciure odorante au visage de ses servants. là, sur la table de cette machine qu'il affectionne tant, là, sous ses yeux ébahis ... il y a un corps ...
Le corps nu d'un homme...
Le corps nu d'un homme coupé en deux...
Coupé en deux, dans le sens de la longueur ...

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Je suis venu te dire...

Je suis venu te dire des nouvelles,

Je suis venu te dire des choses qui me touchent, des idées bleues, d'autres noires.

Je suis venu te dire mes rêves, mes couleurs et ma part d'ombre.

Je suis venu te dire que j'ai besoin de toi parce-que nous avons tous besoin les uns des autres.

Je suis venu te dire (Comme Gainsbourg) qu'un jour je m'en irai et que tes larmes n'y pourront rien changer.

Je suis venu te dire mes espoirs et mes regrets, mes attentes et mes déceptions.

Je suis venu te dire mes pensées et mes colères.

Je suis venu te dire ...

Mais j'ai préféré t'écrire.

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Un "Mangane" dans le langage populaire de Bordeaux, c'est un jeune délinquant, un voyou, un blouson noir, un voyou de quartier dans les années 70. Aujourd'hui, on dirait une "Caillera".

Jean-Marc était un mangane.

"Celui-là, au mieux, il finira en taule, au pire, avec une balle dans la nuque au cours d'un règlement de compte."

Mais la vie, la chance, le destin et les rencontres en ont décidé autrement.

18€ - (Port Offert si commande directe)

Marcel Guyot est un brave homme aimé et respecté par tout le monde à Saint-Pierre de Côle, petit village au nord de la Dordogne. Il a adopté Ernestine quand elle était enfant, à la mort de sa mère.

Quand il est décédé, Il a fallu déclarer son décès à l'état civil ...

Marcel Guyot, né le 6 décembre 1888 à Lavoux dans la Vienne, est décédé le 3 novembre 1961 à Montluçon 

- Il y a un problème, Madame Ernestine. Le monsieur dont vous me parlez est mort et enterré depuis plus de vingt ans ... 

-  Mais alors ? Qui est cet homme que je connais depuis ma plus tendre enfance sous le nom de Marcel Guyot ?

20€ - (Port Offert si commande directe)

Ce roman a obtenu le

3ème

PRIX DE L'AUTEUR SANS PISTON

EDILIVRE - 2015

Région Aquitaine

Ce magnifique roman est un voyage dans des vies, des amours, des douleurs, des déceptions, des drames, dans la sensualité.

Minh et Béatrice ont eu des vies, des amours, des rêves, et une petite fille...Emilie.

Ils ont eu des choix à faire ou à subir. Leur fille aura sa vie, ses amours et ses choix ...

A mille lieues du sensationnalisme ou du sulfureux, Norbert Chadourne met des mots pudiques sur les frontières ténues entre amour et amitié, sur ces relations humaines faites de tendresse, d'humilité et parfois de douleur dans des choix qui n'en sont pas vraiment.

20€ - (Port Offert si commande directe)

Hiver 1956, tout commence avec une gigantesque bataille de boules de neige au Domaine de Saint-Denis. Norbert a sept ans. Il ne conserve aucun souvenir des années précédentes, mais se souvient pour nous de toutes celles qui suivirent, de son enfance partagée entre famille d'accueil, centres d'observation et de rééducation. Puis l'adolescence et les premiers émois, et enfin celles de la vie ; celles d'un tailleur de pierre passionné, celles d'un père aimant, d'un amant qui n'oubliera jamais son grand amour aussi ...

Ce roman auto biographique est écrit dans un style épuré et très agréable qui plonge le lecteur dans un monde qu'il connaît bien : celui de la vie. De l'enfance abandonnée à l'adulte éclairé en Franc-Maçonnerie. L'auteur nous entraîne sur le tortueux chemin de la quête du bonheur.

19€ - (Port Offert si commande directe)

Ce roman a été désigné

COUP DE CŒUR 

TheBookEdition